Clara Ysé. Le monde s’est dédoublé
Musique
« Clara Ysé commence la musique à l’âge de 4 ans, en étudiant le violon. C’est à l’âge de 8 ans qu’elle découvre le chant, par l’intermédiaire d’une professeur qui la prend sous son aile. Les grandes voix lyriques, puis celles de la chanson, française ou latino-américaine, la bercent depuis l’enfance. De Maria Callas à Mercedes Sosa, en passant par Janis Joplin et Barbara, elle aime écouter ce que les voix, la particularité des timbres, racontent. La musique est un langage dans lequel elle trouve un espace de liberté inaltérable. »
La Veronal. Pasionaria. Théâtre Chaillot
Danse
Retour en fanfare de Marcos Morau et La Veronal qui font souffler un vent de créativité sur la danse espagnole. Pasionaria, leur nouvel opus, promet son pesant d’images fortes et de mouvements enflammés.
En une poignée de spectacles remarqués, Marcos Morau a imposé une écriture du geste qui puise également dans le théâtre ou les arts plastiques. Voronia, Siena ou Russia, pour ne citer que quelques réalisations, ont placé La Veronal, compagnie fondée en 2005, dans l’objectif du public et de la critique qui lui font fête. Pasionaria entend attacher à l’étude de la passion une image plus qu’un mot dans l’imaginaire commun.
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La trilogie de la vengeance. Texte et mise en scène Simon Stone
Théâtre.
Sa Medea l’avait prouvé, ses Trois Sœurs l’ont confirmé : Simon Stone aime les grands rôles de femme et les réécrit pour notre temps avec une singulière acuité. Cette fois-ci, c’est dans un dialogue avec trois grands dramaturges élisabéthains qu’il puise les matériaux de son travail. Shakespeare, Middleton ou Ford ont inventé une manière nouvelle de représenter la violence, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui à la télévision ou au cinéma. Mais du même coup, et en particulier dans leurs “tragédies de la vengeance”, c’est un certain partage des rôles entre masculin et féminin qui est reconduit jusqu’à nos jours. Un partage en vertu duquel les femmes sont traitées en criminelles ou en victimes. Souvent objets, à peine sujets, quasiment toujours aliénées. Infâmes à moins d’être innocentes. Actives, elles sont transgressives : leur volonté d’indépendance est un crime de lèse-majesté patriarcale qui doit être châtié. Et passives, elles sont livrées à l’agression des mâles. Autour d’elles ou en elles rôde le monstrueux. Le féminin dont ce théâtre porte souvent témoignage est un point aveugle où se nouent les désirs et les angoisses des hommes. Le drame élisabéthain, en exhibant et en exploitant l’horreur d’un tel statut, a joué de la trouble fascination qu’il peut exercer. Stone veut interroger cet héritage, faire l’autopsie de son obscénité, en le portant sur une triple scène pour le mettre à l’épreuve de la voix des femmes. Une troupe presque exclusivement féminine (un homme, un seul, s’est glissé parmi parmi elles) nous guide dans cette descente aux enfers de la violence misogyne.
Women! Beware! Women!
Elizabethan misogynistic violence, as retold for our times
– and with a vengeance – by an (almost) all-female cast.
Bob Dylan. Knockin’ On heaven’s Door
Musique
Ruth Bader Ginsburg (RBG). ©2018-L’atelier Distribution
Documentaire
« women will have achieved true equality when men share with them the responsability of bringing up the next generation. » RBG
« les femmes auront atteint une véritable égalité lorsque les hommes partageront avec elles, la responsabilité d’élever la prochaine génération » RBG
L’éloge du risque (1/5). France Culture. Anne Dufourmantelle
Podcast
Toute cette semaine, Les Nouvelles Vagues s’intéressent au risque. Nous ouvrons la semaine avec la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle , auteure d’un Eloge du risque (Payot, poche 2014). A travers de courts chapitres illustrés, pour certains, de récits de séances, elle élabore une pensée du risque pour celui qui prend la parole, celui qui ose la passion, celui qui quitte sa famille… Elle évoquera aussi le climat lié au « risque terroriste », et l’idée politique du « risque zéro ».
Photo : Première page de l’essai Eloge du risque, Anne Dufourmantelle
A définir dans un futur proche. X artistes femmes sur scène. X cartes blanches. X lectures, chansons, performances sur le genre et l’identité
Évènements
À DÉFINIR DANS UN FUTUR PROCHE
X artistes femmes sur scène. X cartes blanches. X lectures, chansons, performances sur le genre et l’identité. comment se définir aujourd’hui ? l’idée même de définition a t-elle toujours un sens ? il y a surement autant de réponses à cette question qu’il y a d’individus, autant de façons singulières de vivre sa relation au masculin, au féminin, à l’identité . c’est cette pluralité, cet infini que cette soirée éphémère, intime, qui fête sa quatrième édition se propose d’explorer sur scène, en créant des ponts entre des artistes femmes (musiciennes, plasticiennes, danseuses, chanteuses, actrices) d’horizons et de profils différents. seules ou à plusieurs, elles apporteront quelques éléments de réponse en interprétant une œuvre de leur choix (lecture, film, chanson…), choisie dans leurs propres répertoires ou empruntée à un (e) artiste qu’elles admirent. d’une dizaine de minutes chacune, les X cartes blanches formeront une constellation inédite.
conception et direction artistique : melissa phulpin, élodie demey & géraldine sarratia
Clara Luciani. La grenade
Musique
Bondino. Babel
Musique
Dorothée Lange. Jeu de Paume
Exposition
Puisant dans les archives de l’Oakland Museum of California, « Politiques du visible » est la première exposition à s’intéresser à l’extraordinaire pouvoir émotionnel des photographies de Dorothea Lange et à présenter, sous l’angle du militantisme social et politique, le travail qu’elle a réalisé durant la Grande Dépression, la Seconde Guerre mondiale et dans l’Amérique de l’après-guerre.
L’exposition du Jeu de Paume présente, de façon thématique, près de 130 photographies afin de mieux montrer le lien entre la photographie de Lange et son engagement social. Enfin, une sélection de souvenirs personnels, de planches contacts inédites, de notes sur le terrain, d’objets historiques et de vidéos permet de replacer son travail dans le contexte de cette époque difficile.
Elle aborde sous un angle unique une artiste américaine reconnue, qui ne cesse de gagner en puissance. Mettant en valeur les qualités artistiques et la force de conviction de l’artiste, elle permet de redécouvrir l’importance de l’œuvre de Dorothea Lange.
Aloise Sauvage. Les trans musicales de Rennes. Décembre 2018.
Musique-Cinéma-Cirque
Aloise Sauvage. A la Gaité lyrique, Paris, le 9 avril 2019.
Colette. Film de Wash Westmoreland
Cinéma
Colette est un film biographique américano-britannique coécrit et réalisé par Wash Westmoreland, sorti en 2018. Il est basé sur la vie de la romancière française Colette. Il a été présenté en première mondiale au Festival du film de Sundance le 20 janvier 2018
Remède à la mélancolie. France Inter. Anne Dufourmantelle.
Podcast
Sigmund Freud. Du regard à l’écoute, au MAHJ jusqu’au 10.02.19
Exposition
Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse.
Max Halberstadt
Portrait de Sigmund Freud, 12 février 1932
© Londres, Freud Museum
A l’infini nous rassembler. De Jean-François Spricigo avec Anna Mouglalis. 104Paris
Théâtre
Des images vaporeuses en noir et blanc, des mots à la fois puissants et elliptiques, deux personnes dans l’attente d’une étreinte qui, par la poésie, transpercent l’écran qui les sépare. Jean-François Spricigo joue de tous ses talents de photographe, vidéaste, écrivain et metteur en scène pour incarner, avec la complicité de la comédienne Anna Mouglalis, les mystères lovés dans une rencontre. à l’infini nous rassembler suspend, dans une parenthèse clair-obscur, l’un de ces instants où la vie peut parfois basculer.
Fracassés. Texte de Kate Tempest, mise en scène Gabriel Dufay.
Philharmonie Performance
À la frontière du théâtre, du cinéma, de la danse et de la musique urbaine, Fracassés brosse le portrait d’une génération, à travers trois personnages d’aujourd’hui en quête de sens.
Il y a Ted, un petit fonctionnaire prisonnier de la monotonie de son travail de bureau. Danny, qui stagne en jouant de la guitare pour un groupe qui n’arrive pas à percer. Charlotte, une jeune professeure qui se sent inutile et se laisse gagner par l’amertume de ses collègues. Inséparables à l’adolescence, tous trois se sont abîmés dans l’alcool et la drogue, avant de faire face à la mort de leur ami Tony. Dix ans jour pour jour après cet événement tragique, ces trois jeunes gens, confrontés aux fantômes de ce qu’ils auraient pu devenir, se mettent à rêver d’une autre existence.
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